Trois ans après la sortie d' " Hors Sol ", leur premier album, Grèn Sémé est de retour avec " Poussière ", un nouvel Ep à découvrir dès le 8 novembre sur The Garden, division du label Lusafrica.
Pour ce nouveau voyage, Michael Beaulieu, Bruno Cadet et Carlo De Sacco ont choisi d’intégrer deux nouveaux membres à l’équipe : Germain Lebot à la batterie et aux percussions, et Rémi Cazal aux synthétiseurs et à la programmation.
Toujours bercé par les rythmes de La Réunion (séga, maloya), Grèn Sémé poursuit sa route entre chanson française et pop africaine. Tout en douceur, les sonorités électro viennent ajouter de la profondeur, offrir de nouvelles perspectives aux productions du groupe et Grèn Sémé nous donne, en trois titres, le ton de l’album à venir.
Je serai là : ballade engagée et suspendue entre présent et avenir qui nous embarque dans le rêve éveillé d’un futur papa qui découvre l’amour inconditionnel.
Poussière : fruit de la rencontre entre Carlo de Sacco et Gael Faye, deux artistes qui partagent l’amour des mots qui percutent. Deux visions se croisent, celle d’un africain devenu citadin et celle d’un paysan créole venu de l’Europe. La voix de la griotte malienne Fatim apporte le supplément d’âme pour cette fresque sud-africaine moderne riche en couleurs et en sonorités.
Zénès : un séga réunionnais addictif à l’air inoffensif, qui parle l’air de rien, de la révolution insulaire.
Le voyage s’achève sur une version remixée de Poussière avec David Walters dans le rôle du producteur. L’artiste franco-antillais, baroudeur multi-instrumentiste et habitué des fusions audacieuses y ajoute son groove pour mieux nous inviter à la danse.
Marjolaine Karlin promène ses expériences musicales sur les routes depuis une vingtaine d’années, dans des petits lieux, des grands, sur un camion-scène, dans la rue ou sous chapiteau.
Elle se balade dans des univers où planent le maloya, le blues, l’électricité urbaine de sa guitare, le bouillonnement d’un bazar tropical, le touche-à-tout d’un enfant curieux. Son nouvel album " Tatoo Toota " est le carnet sonore et poétique d'un voyage musical initiatique, en français, en anglais et en yiddish.
En 2008, alors qu'elle est frappée par le décès d'un ami proche, Marjolaine Karlin découvre le maloya, musique de transe dont l'une des raisons d'être est de remettre en lien les morts et les vivants. Direction l'île de la Réunion, pour tenter de " retrouver ses Esprits " au propre comme au figuré.
A son retour elle co-fonde le groupe Wati Watia Zorèy Band (sélection FIP en 2016) avec plusieurs membres de Moriarty. Parallèlement, pendant dix ans elle " amasse " petit à petit les matériaux, idées, rythmes et sonorités qui constituent cet album foisonnant, à la fois profond et fantasque, sous l'influence totalement solaire de l'Océan Indien.
Avec " Tatoo Toota ", Marjolaine Karlin se balade dans des univers musicaux où planent le maloya, le blues, l’électricité urbaine de sa guitare, le bouillonnement d’un bazar tropical, le touche-à-tout d’un enfant curieux. Entre noirceur et bonheur, mysticisme et scepticisme, ses chansons mettent à l’honneur quelque chose de profond et joyeux, d’enraciné et d’éternel.
Après des années avec The Lanskies, Florian von Künssberg revient avec son projet Tropical Mannschaft et un deuxième EP " To Be Continued " sur le label ZRP.
Besoin d'ailleurs, Lewis Evans, chanteur des Lanskies, partit au printemps faire des bulles alors que Flo avait plein de morceaux qui traînaient mais ne collaient pas avec le répertoire du groupe. Il se mit à chanter sur un morceau, ce qu'il n'avait pas l'habitude de faire. Il fait écouter ce qu'il était en train de bidouiller aux Lanskies, aux potes du Cargo à Caen et à ceux du Normandy à Saint-Lô, sa ville natale. Encouragé à poursuivre et compte tenu des bons retours, il se dit qu'il se risquerait bien à chanter, sans sa guitare, sur scène. Entouré de Zool Vabret, Sid Turner et Vincent Choquet, le quatuor sort un premier EP en 2016 : " Make a Name for Yourself ".
Entre le cœur de Londres et les rives du Pacifique, l’univers de Tropical Mannschaft étonne, c’est un Melting Pop où viennent se mélanger de multiples influences musicales aussi bien pop, qu’électro et même Hip Hop. On pense parfois à Metronomy, Gorillaz, MGMT ou Beck mais son univers demeure très singulier tant la mélancolie fine côtoie une euphorie contrôlée.
Dans un monde où les vivants côtoient les morts, où le monde réel se mêlent à une infinie de mondes parallèles et où le champ des possibles devient immensément vaste, c'est cependant dans les textes (en anglais et en français) que réside la plus grande bizarrerie de Tropical Mannschaft. La musique associée à ces textes rend l’ensemble absolument cinématographique, la science-fiction semble être devenu le quotidien du groupe. Son univers sonore évoque quelque chose de très graphique.
Ce nouvel EP vous invite au voyage, pas tant au vieux road movie poussiéreux qu’à une quête de l’étrange, une apologie du bizarre qui titillera votre curiosité et mettra votre cerveau en ébullition.
¿Who’s The Cuban? est un combo franco-cubain qui a fait ses armes dans le sillon de la tradition cubaine sous le nom de " Son Del Salón ". Après 3 albums et plus de 500 concerts, une irrésistible envie de renouveau bouillonne : ¿Who’s The Cuban? est leur nouveau nom, et, l’album " Circo Circo ", leur révolution musicale sera dans les bacs le 29 mars.
Avec " Circo Circo ", le combo s'affranchit de la pure tradition de la musique cubaine et y associe l'énergie du rock et des musiques actuelles. Furieusement dansant et inspiré, ce groupe de six musiciens fait sa révolution musicale, avec un nouveau répertoire qui a pour point d’équilibre la croisée des personnalités et des cultures.
De La Havane à Liverpool, en passant par l'Afrique et les Caraïbes, c'est tout un voyage que propose le sextet. A l’arrivée le groupe nous livre un recueil d’histoires, tristes ou drôles, futiles ou sérieuses, qui sentent le vécu et le soleil.
Avec cet album réalisé par Lucien Zerrad (Angélique Kidjo, Enzo Enzo…) ¿Who’s The Cuban? veut faire vibrer, à l’image d’un vieux poste de radio cubain qui diffuserait les ondes d’aujourd’hui.
Quatre ans après l'album " Santié Papang ", la chanteuse réunionnaise Maya Kamaty nous fait léviter avec son maloya réinventé, à la fois électronique et organique sur l'album " Pandiyé " à paraître le 29 mars 2019 chez Vlad Productions / L'autre Distribution.
Il paraît loin le temps, tout juste dix ans, où la môme Pounia (du nom du fondateur du célèbre collectif réunionnais Ziskakan), alors étudiante à Montpellier, sortait du bois et faisait, comme choriste, ses premiers pas sur scène.
Depuis, Maya a retrouvé son île et s’est emparé de la langue créole en même temps que du maloya, ce blues ternaire hérité des esclaves malgaches et africains. Ses parents et leur bande d’amis se sont battus dès 1979 pour que cette musique ne meure pas. Kayamb à bout de bras, Maya en fait à son tour le fil conducteur d’une folk voyageuse.
Une dizaine de compositions plus tard, elle choisit son deuxième prénom, " Kamaty " (celui d’une femme debout, marginale et intense, habitante du village de Grand Bois, dont lui a beaucoup parlé son père), pour créer son propre groupe. Façonné sur scène, salué par le public et la critique, leur premier album, " Santié Papang " (2014), est désigné " Coup de cœur " de l’Académie Charles Cros. Avec lui, ils font le tour du globe : de l’Inde à l’Australie en passant par le Maroc, l’Afrique du Sud, le Canada, la Corée du Sud et la Chine.
Aujourd’hui pourtant, Maya Kamaty choisi de délaisser l’acoustique de ce premier opus et de faire évoluer en profondeur sa musique.
Pour mener à bien ce changement de cap, frotter ses rythmes et ses mots à d’autres sonorités, notamment électroniques, l’audacieuse Maya n’a usé que d’une seule arme : la fidélité. L’ingénieur du son Olivier Soubra mais aussi les musiciens avec lesquels elle a grandit et s’est construite ces dernières années sur la route, l’entourent sur ce disque : Moana Apo (percussionniste passé maître des machines) et le guitariste Stéphane Lepinay sont eux à la base de la nouvelle orientation sonore de ce deuxième opus en réalisant les compositions.
A ces complices de la première heure, viennent s’ajouter d'autres dalons : Kilik Payet, Ouriel Ellert, Karim Attoumane, Bastien Picot, Anne Drula, Rémi Cazal, le batteur Dylan Marvillier ou encore Natasha Rogers qui participent étroitement à l'enregistrement et y apporte une bonne dose d'amitié et de talent.
Mais aussi des invités de choix, le jeune pianiste arménien Yessai Kerapatian (Dya) et le multi-instrumentiste français Loy Erhrlich. De Band of Gnawa à Touré Kunda, en passant par Carrousel (avec Alain Peters) et Hadouk Trio, ce musicien voyageur et défricheur a toujours pris plaisir à faire bouger les lignes. Pas étonnant donc, de retrouver ce fin connaisseur de La Réunion, accompagné de l’instrument qu’il a créé, le gumbass (variante du guembri), sur le titre d'ouverture (Akoz).
De cette réunion de famille est né " Pandiyé ". Un album suspendu, sa traduction en créole, entre tradition et modernité. De puissantes basses (empruntant aussi bien à l’electro-folk de l’islandais Asgeir, au hip-hop de Kendrick Lamar, à la pop de Björk ou au dubstep), viennent soutenir les traditionnels kayamb et roulèr du maloya, en même temps qu’elles donnent à entendre d’autres instruments de la culture réunionnaise : la takamba (plus connu sous le nom de n’goni), mais également les tambours de Jonathan Itema et Gaetan Mroimana, d’habitude réservés aux cérémonies hindous.
Avec la complicité du co-réalisateur Victor Vagh (Flavia Coelho), Maya et sa clique ont trouvé le juste équilibre entre l’organique et l’électronique. Leur maloya réinventé n'appartient plus seulement à La Réunion, mais au monde. Il n’empêche : l’émotion reste dans la pulsation, les messages dans les images, force vive de la langue créole. Car si l’enveloppe a changé, le besoin de raconter des histoires en chansons, lui, est intact.
Avec " Pandiyé ", cette « femme, artiste, créole, fille de..., conscientisée et obstinée », selon ses propres termes, a trouvé le son à même de porter sa voix puissante. Une voix de brise ou de braise, capable de toutes les variations.
Jade Bird nous fait découvrir " I Get No Joy ", single tiré de son premier album très attendu qui va sortir le 19 avril sur le label Glassnote.
Alors que la sortie de son premier album approche, Jade Bird est devenue l’un des nouveaux talents les plus en vue du rock anglais grâce à une série de singles parfaits. Réalisé par Jamie Thraves, la vidéo d'I Get No Joy montre Jade Bird en cascadeuse pour une série de crashs qui sont une parfaite allégorie du thème de la chanson.
Ce titre donne un bel avant-goût du premier album de la jeune musicienne, qui a déjà sorti ces derniers mois d’autres extraits en vidéo : Uh Huh, Love Has All Been Done Before, et Lottery... Après avoir écrit plus de 200 chansons, Jade Bird en a finalement retenu douze qui figureront sur l’album final.
Crée en 2012, Tarsius est un groupe de 6 musiciens : un chanteur(Yannick Walet), un saxophoniste(Vincent Estrade), un tromboniste(Cédric Joder), un claviériste(Benoit Fuentes), un bassiste(Hector Paoli) et un batteur(Aurélien Trévise).
Tous sont compositeurs, d'une musique qui leur ressemble, éclectique et généreuse. Ils ont exploré sur scène tous les styles, de l'afrobeat à l'électro en passant par le rock et la pop pour mieux servir leurs chansons.
Tarsius nous entraîne dans son univers foisonnant baigné de rock, de funk et d'afropop qui explose sur scène en joyeuse orgie sonore et montre sur disque des contours raffinés et des singles immédiats qui évoquent autant Bazbaz, Bashung que Johnny Cash.
Après avoir donné près d'une centaine de concerts et auto-produit quatre EPs, le groupe prépare la sortie de son premier album : " Avancer ", prévue le 29 mars sur le Label Crescendo (de Fo Feo Productions).
En français ou en anglais, sans soucis des codes, des genres ou des époques, Tarsius marie tout au long de son premier album les grooves afrobeat et les riffs blues rock à des textes poétiques qui sont autant d'histoires d’amour, d'incantations sensuelles et d'odes à la vie.
Antoine Sahler revient dans les bacs le 1er février prochain avec son nouvel album. Un disque tout en poésie de 14 chansons et de 6 interludes où résonnent en écho les voix féminines qui habitent l’esprit rêveur de ce doux dingue.
Accompagné par d’excellents musiciens, rencontrés au gré des projets, le chanteur s'inscrit dans la lignée des artistes français marqués par une pop drôle et décalée (Beaupain, Delerm, ou Katerine).
The Bongo Hop présente son deuxième album, " Satingarona Pt 2 ", après un premier opus remarqué. La tornade de rythmes tropicaux et de cuivres affûtés revient le 22 février 2019 pour la suite d'une aventure palpitante.
Toujours aussi solide sur la danse, le groove à la fois chaloupé et inclassable, le disque réussit le pari de raconter de nouvelles histoires, tout en prolongeant le climat sonore et mélodique de son prédécesseur.
Officiant sous le pseudonyme The Bongo Hop tiré de l'univers de la BD, le trompettiste Etienne Sevet, globe-trotter (8 ans de Colombie au compteur), journaliste (SoFoot, WordSound, documentaires) brouille les pistes, tout en nous tenant fermement par la main sur la piste de danse.
Preuve en est avec ce San Gabriel inspiré des chants du Pacifique Colombien, nous perdant entre les esprits de la mangrove et ceux de l'océan. Bon voyage avec ce nouveau volet de The Bongo Hop !
Kalune nous dévoile un EP sortie le 16 novembre chez Zamora Prod (Moriarty, Nach, Christine Salem ...). Six titres porteurs de sens, d'un message fort et de textes qui ne mâchent pas leurs mots.
À mi-chemin entre résistance et utopie, humaniste misanthrope, artiste-artisan, punk à chats, Kalune chante l’écologie et l’engagement citoyen. La résistance, qu’il juge nécessaire, pour enrôler cette grosse machine qu’est le capitalisme, et qui détruit tout sur son passage. Et l’utopie pour proposer autre chose, un autre monde, une autre façon d’être, un autre rapport au vivant et au monde qui nous entoure.
Il ne conçoit pas de faire de la musique sans donner un sens à son art. La musique de Kalune parle de partage, du rapport à l’Autre, d’échange, de permaculture, d’extinction des espèces, de révolution citoyenne mais aussi d’amour.
Pour Kalune, tout commence sur les pentes des montagnes pyrénéennes, recouvertes d’une plante appelée bruyère Callune, forcément. À 6 ans, rien ne le prédestine à faire de la musique, si ce n’est les premiers poèmes, peut-être, qu’il écrit déjà à cet âge. Il arpente la vie paisiblement, du haut de ses trois pommes, entouré de ses parents, et tout va bien dans le meilleur des mondes.
Et puis, un divorce, un suicide et un accident plus tard, il se retrouve seul face à la page blanche. Son papa en moins, ses roulettes en plus, le voilà parti pour affronter sa différence. Et heureusement, il y a le rap. Les copains du quartier, puisqu’il a rejoint la ville, le shit, la délinquance, suffisamment d’excuses pour quitter le lycée. Enfin, à l’opposé, le sport de haut niveau, l’équipe de France de ski handisport, les entraînements quotidiens, et le risque de se faire contrôler positif à la weed en coupe du Monde. Il est un peu tout ça à la fois, Damien, avant de devenir Kalune.
Son parcours musical, à l’image de son chemin de vie, est sinueux et plein de surprises. Habité par le besoin de dénoncer les injustices, il sort plusieurs albums avec différents groupes, entre rap et poésie. C’est avec Les Gueules de WaB que Kalune connaît son premier succès d’envergure nationale.
Un album et deux tournées plus tard, il se lance enfin dans son premier projet solo, mais reste accompagné musicalement par sa troupe d’amis, Anaïs Laffon au violon, Adrian Waves et Landry Verdy à la conception musicale.
Le cœur qui balance entre résistance et utopie, j’écris l’Amour avec le A de Anarchie, dit Kalune pour résumer sa démarche. De titre en titre, le chanteur appelle à l'engagement citoyen de chacun, par amour pour la vie et pour l'avenir de la planète.
Un artiste à écouter, un artiste militant et une œuvre toute entière qui porte la marque de son engagement. Kalune n’a de cesse de clamer son Amour de l’Autre, celui du grand Tout, et son dégoût de la société industrielle qu’il juge coupable d’écocide.