Entre douceur et puissance, de la pop internationale à la musique traditionnelle africaine, en passant par la soul, ses influences sont aussi nombreuses que variées. Souvenir aussi de ses parents que Meylo accompagnait lorsqu’ils chantaient dans leur chorale togolaise où les tam-tams retentissaient.
Un univers qui avec le temps s’est nourrit d’autres influences, chanson française, musiques de film mais aussi le hip-hop qui lui apprendra l’art du phrasé et du placé. Cette culture est la matière première de cette artiste autodidacte qui a du se façonner seule, accompagnée de sa guitare, qui lui permet désormais de composer et d’écrire ses propres titres.
Sur cet EP illustrant l'univers intimiste de Meylo, porté par un groove puissant et enivrant, déconcertant de facilité pour une si jeune artiste de 23 ans, elle parvient à une synthèse quasi parfaite de toutes ces influences mêlant l’acoustique à la manière d’un Fink , à la soul la plus sensuelle d’une Adèle ou d’une Lauryn Hill.
Trois ans après la sortie d' " Hors Sol ", leur premier album, Grèn Sémé est de retour avec " Poussière ", un nouvel Ep à découvrir dès le 8 novembre sur The Garden, division du label Lusafrica.
Pour ce nouveau voyage, Michael Beaulieu, Bruno Cadet et Carlo De Sacco ont choisi d’intégrer deux nouveaux membres à l’équipe : Germain Lebot à la batterie et aux percussions, et Rémi Cazal aux synthétiseurs et à la programmation.
Toujours bercé par les rythmes de La Réunion (séga, maloya), Grèn Sémé poursuit sa route entre chanson française et pop africaine. Tout en douceur, les sonorités électro viennent ajouter de la profondeur, offrir de nouvelles perspectives aux productions du groupe et Grèn Sémé nous donne, en trois titres, le ton de l’album à venir.
Je serai là : ballade engagée et suspendue entre présent et avenir qui nous embarque dans le rêve éveillé d’un futur papa qui découvre l’amour inconditionnel.
Poussière : fruit de la rencontre entre Carlo de Sacco et Gael Faye, deux artistes qui partagent l’amour des mots qui percutent. Deux visions se croisent, celle d’un africain devenu citadin et celle d’un paysan créole venu de l’Europe. La voix de la griotte malienne Fatim apporte le supplément d’âme pour cette fresque sud-africaine moderne riche en couleurs et en sonorités.
Zénès : un séga réunionnais addictif à l’air inoffensif, qui parle l’air de rien, de la révolution insulaire.
Le voyage s’achève sur une version remixée de Poussière avec David Walters dans le rôle du producteur. L’artiste franco-antillais, baroudeur multi-instrumentiste et habitué des fusions audacieuses y ajoute son groove pour mieux nous inviter à la danse.
Marjolaine Karlin promène ses expériences musicales sur les routes depuis une vingtaine d’années, dans des petits lieux, des grands, sur un camion-scène, dans la rue ou sous chapiteau.
Elle se balade dans des univers où planent le maloya, le blues, l’électricité urbaine de sa guitare, le bouillonnement d’un bazar tropical, le touche-à-tout d’un enfant curieux. Son nouvel album " Tatoo Toota " est le carnet sonore et poétique d'un voyage musical initiatique, en français, en anglais et en yiddish.
En 2008, alors qu'elle est frappée par le décès d'un ami proche, Marjolaine Karlin découvre le maloya, musique de transe dont l'une des raisons d'être est de remettre en lien les morts et les vivants. Direction l'île de la Réunion, pour tenter de " retrouver ses Esprits " au propre comme au figuré.
A son retour elle co-fonde le groupe Wati Watia Zorèy Band (sélection FIP en 2016) avec plusieurs membres de Moriarty. Parallèlement, pendant dix ans elle " amasse " petit à petit les matériaux, idées, rythmes et sonorités qui constituent cet album foisonnant, à la fois profond et fantasque, sous l'influence totalement solaire de l'Océan Indien.
Avec " Tatoo Toota ", Marjolaine Karlin se balade dans des univers musicaux où planent le maloya, le blues, l’électricité urbaine de sa guitare, le bouillonnement d’un bazar tropical, le touche-à-tout d’un enfant curieux. Entre noirceur et bonheur, mysticisme et scepticisme, ses chansons mettent à l’honneur quelque chose de profond et joyeux, d’enraciné et d’éternel.
Quatre ans après l'album " Santié Papang ", la chanteuse réunionnaise Maya Kamaty nous fait léviter avec son maloya réinventé, à la fois électronique et organique sur l'album " Pandiyé " à paraître le 29 mars 2019 chez Vlad Productions / L'autre Distribution.
Il paraît loin le temps, tout juste dix ans, où la môme Pounia (du nom du fondateur du célèbre collectif réunionnais Ziskakan), alors étudiante à Montpellier, sortait du bois et faisait, comme choriste, ses premiers pas sur scène.
Depuis, Maya a retrouvé son île et s’est emparé de la langue créole en même temps que du maloya, ce blues ternaire hérité des esclaves malgaches et africains. Ses parents et leur bande d’amis se sont battus dès 1979 pour que cette musique ne meure pas. Kayamb à bout de bras, Maya en fait à son tour le fil conducteur d’une folk voyageuse.
Une dizaine de compositions plus tard, elle choisit son deuxième prénom, " Kamaty " (celui d’une femme debout, marginale et intense, habitante du village de Grand Bois, dont lui a beaucoup parlé son père), pour créer son propre groupe. Façonné sur scène, salué par le public et la critique, leur premier album, " Santié Papang " (2014), est désigné " Coup de cœur " de l’Académie Charles Cros. Avec lui, ils font le tour du globe : de l’Inde à l’Australie en passant par le Maroc, l’Afrique du Sud, le Canada, la Corée du Sud et la Chine.
Aujourd’hui pourtant, Maya Kamaty choisi de délaisser l’acoustique de ce premier opus et de faire évoluer en profondeur sa musique.
Pour mener à bien ce changement de cap, frotter ses rythmes et ses mots à d’autres sonorités, notamment électroniques, l’audacieuse Maya n’a usé que d’une seule arme : la fidélité. L’ingénieur du son Olivier Soubra mais aussi les musiciens avec lesquels elle a grandit et s’est construite ces dernières années sur la route, l’entourent sur ce disque : Moana Apo (percussionniste passé maître des machines) et le guitariste Stéphane Lepinay sont eux à la base de la nouvelle orientation sonore de ce deuxième opus en réalisant les compositions.
A ces complices de la première heure, viennent s’ajouter d'autres dalons : Kilik Payet, Ouriel Ellert, Karim Attoumane, Bastien Picot, Anne Drula, Rémi Cazal, le batteur Dylan Marvillier ou encore Natasha Rogers qui participent étroitement à l'enregistrement et y apporte une bonne dose d'amitié et de talent.
Mais aussi des invités de choix, le jeune pianiste arménien Yessai Kerapatian (Dya) et le multi-instrumentiste français Loy Erhrlich. De Band of Gnawa à Touré Kunda, en passant par Carrousel (avec Alain Peters) et Hadouk Trio, ce musicien voyageur et défricheur a toujours pris plaisir à faire bouger les lignes. Pas étonnant donc, de retrouver ce fin connaisseur de La Réunion, accompagné de l’instrument qu’il a créé, le gumbass (variante du guembri), sur le titre d'ouverture (Akoz).
De cette réunion de famille est né " Pandiyé ". Un album suspendu, sa traduction en créole, entre tradition et modernité. De puissantes basses (empruntant aussi bien à l’electro-folk de l’islandais Asgeir, au hip-hop de Kendrick Lamar, à la pop de Björk ou au dubstep), viennent soutenir les traditionnels kayamb et roulèr du maloya, en même temps qu’elles donnent à entendre d’autres instruments de la culture réunionnaise : la takamba (plus connu sous le nom de n’goni), mais également les tambours de Jonathan Itema et Gaetan Mroimana, d’habitude réservés aux cérémonies hindous.
Avec la complicité du co-réalisateur Victor Vagh (Flavia Coelho), Maya et sa clique ont trouvé le juste équilibre entre l’organique et l’électronique. Leur maloya réinventé n'appartient plus seulement à La Réunion, mais au monde. Il n’empêche : l’émotion reste dans la pulsation, les messages dans les images, force vive de la langue créole. Car si l’enveloppe a changé, le besoin de raconter des histoires en chansons, lui, est intact.
Avec " Pandiyé ", cette « femme, artiste, créole, fille de..., conscientisée et obstinée », selon ses propres termes, a trouvé le son à même de porter sa voix puissante. Une voix de brise ou de braise, capable de toutes les variations.
Découvert en 2006 grâce à Jupiter’s Dance, documentaire consacré à la nouvelle scène musicale de Kinshasa dont il est l’une des figures emblématiques, Jupiter Bonkodji sera de retour le 3 mars prochain avec " Kin sonic ". Nouvel album ponctué de prestigieuses collaborations telles que Warren Ellis (fidèle de Nick Cave au sein des Bad Seeds), Damon Albarn ou encore 3D (Massive Attack) qui a réalisé l’artwork de l’album.
Passeur de transes et authentique alchimiste tradi-moderne, propulsé par son groupe Okwess International, Jupiter continue d’explorer l’immense richesse des rythmes traditionnels congolais à travers lesquels il fait passer la stridence électrocutante du rock, et dont chacun des textes abrite la sagesse d’un bienveillant.
Jupiter & Okwess feront découvrir leur musique avec une vaste tournée française . On les écoute avec le titre Musonsu sur lequel on retrouve Damon Albarn.
1°) Tu choisis ta chanson de l'été (ça peut être une chanson que tu écoutes en ce moment, un groupe qui joue du coté de chez toi, ou une chanson qui a accompagné un de tes étés précédents)
2°) Tu fais un beau billet sur ton blog avec :
Un lien vers ta chanson de l'été (ou une video youtube de la chanson)
Une liste de deux ou trois blogueurs que tu souhaites tagger dans cette chaîne pour qu'à leur tour il nous proposent leur chanson de l'été (je tague tous ceux qui veulent participer).
Formé par la diva Siggi Mwasote et l'auteur/percussionniste Cicely Taylor, toutes deux gourmandes de fusion entre rythmes traditionnels issus d'Afrique ou d'Amérique latine et sonorités funk, jazz et soul, Lakuta nous délivre ici un titre engagé bourré d'énergie positive. S'ouvrant avec des percussions afro-cubaines rapidement débordées par une déferlante de cuivres, basse, batterie, guitare et clavier motivée par le maitre de l'afrobeat en personne Fela Kuti.
Leur premier album “Brothers & Sisters” est sorti hier sur le label anglais Tru Thoughts.
Inna Modja revient le 02 octobre avec son troisième album Motel Bamako qui marque un net retour aux sources et à la musique malienne.
On entend dans Motel Bamako la soul de la Motown, le Blues du désert du Sahel, les guitares mandingues, la flûte peul, la Kora qui rencontrent le hip hop, une musique qui a rythmé l'adolescence d'Inna Modja et qui imprègne son phrasé en Bambara, sans oublier l’électro-pop pour ses loupes sonores dont est aussi composée la musique malienne.